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Technologie humanoïde : nos amis les robots

Publié le 31 octobre 2016 — 3 Min de lecture

SOMMAIRE

    Les robots humanoïdes sont un vieux rêve pour nos sociétés. Mais aujourd’hui, ils sont en train de quitter le domaine de la science-fiction pour devenir une réalité tangible. Le Belge Fabrice Goffin, concepteur du robot Zora – sur le modèle du robot Nao, créé par la société française Aldebaran Robotics – raconte : « Mon collègue Tommy et moi sommes amis depuis dix ans. Nous étions consultants dans le milieu hôtelier. Un soir, alors que nous étions au Qatar, nous avons parlé de notre passion pour les films de Star Wars et pour le petit robot R2-D2. On s’est alors lancé le défi de concevoir des robots pour les hôtels. Nous avons investi toutes nos économies dans ce projet ! » Mais, très vite, c’est la déconvenue : malgré l’enthousiasme des deux comparses, aucun établissement ne daigne s’intéresser à leur sympathique petit robot bleu et blanc. Alors qu’ils sont au bord de la faillite, ils vont pourtant recevoir un coup de fil providentiel : l’hôpital universitaire de Gand a entendu parler de Zora et souhaite l’introduire dans son service de rééducation pour enfants !

    Robots humanoïdes : assurer les tâches répétitives

    « Nous n’aurions jamais pensé nous adresser au milieu médical ; c’est le monde médical qui est venu à nous ! », explique Fabrice Goffin. « À Gand, le robot était utilisé pour montrer les exercices, ce qui laissait alors la possibilité à l’aide-soignant de tenir l’enfant pour l’aider dans sa tâche. » Le bouche-à-oreille fait le reste : bientôt, ce sont les maisons de repos qui viennent frapper à la porte du concepteur de Zora. En France, l’EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes âgées dépendantes) Lasserre à Issy-les-Moulineaux, dans les Hauts-de-Seine, a été la première à introduire la mignonne créature auprès de ses résidents. « Aujourd’hui, le manque de personnel en maison de repos est criant », commente le créateur de Zora. « Et la solitude est très grande. Certains résidents ne reçoivent qu’une visite par an... Bien sûr, le robot ne va jamais donner de la chaleur ! Il ne remplace pas le personnel, mais laisse précisément à celui-ci l’occasion de passer plus de temps avec le patient en le libérant de certaines tâches répétitives. »

    Des robots personnalisés

    Bijoux de technologie, les robots actuels sont programmés d’une manière toujours plus personnalisée. « Nous n’implémentons pas des robots déjà finis : nous concevons des projets particuliers. » Autrement dit, chaque robot est unique ! Quant à l’apparence pseudo-humaine – ou animale –, elle a toute son importance : gage de sympathie, elle crée naturellement un climat de confiance et encourage la communication. « Les personnes âgées réagissent souvent face à ces robots comme face à des enfants. Or, on sait l’effet que fait un enfant quand il entre dans une maison de retraite... C’est tout de suite les grands sourires ! », explique Fabrice Goffin. Pas question, pour autant, d’entretenir la confusion des genres. « Le robot ne peut pas être confondu avec un être humain, surtout lorsqu’on s’adresse à des personnes fragilisées. C’est pourquoi la voix, par exemple, doit selon nous rester robotique et non imiter une voix humaine. Il doit y avoir une frontière claire. ».

    Zora en chiffres

    • 15.000 euros

    • 58 centimètres de haut

    • 19 langues parlées

    • 300 spécimens déjà placés dans des maisons de retraite en Europe et à l’étranger, 800 d’ici fin 2016.

    Ce que le robot peut faire pour les résidents

    • Lire le journal

    • Donner le menu du jour

    • Jouer à des jeux qui permettent de travailler la mémoire

    • Montrer des exercices de gymnastique

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