Enfants et maux de dos
Selon une étude, près de 1 enfant sur 4 âgés de 11 à 14 ans souffrirait de douleurs dans le bas du dos au moins une fois par mois(1). Régulièrement pointé du doigt : le cartable. Trop lourd, il serait le responsable des maux de dos de nos enfants.
Besoin d’un repère ? Son poids ne doit pas dépasser 10 % de celui de l’écolier.
Stop au cartable trop lourd
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Privilégiez un sac à dos léger et ne placez dans celui-ci que les livres et cahiers dont votre enfant aura besoin au cours de sa journée.
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Il est préférable que l’enfant porte le cartable sur son dos avec les deux bretelles.
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Porter un sac trop lourd à la main, à bout de bras ou sur une seule épaule pousse l’enfant à s’incliner de l’autre côté pour compenser. Veillez à répartir le poids équitablement des deux côtés du cartable afin d’éviter tout déséquilibre.
De mauvaises habitudes pour le dos
Il n’est en effet pas rare qu’un enfant prenne de mauvaises habitudes et adopte des postures délétères pour le dos. Les plus jeunes ont par exemple tendance à se pencher excessivement en avant et donc à courber le dos lorsqu’ils travaillent sur un bureau. Quant à vos ados, il n’est sans doute pas rare qu’ils s’affalent de tout leur long dans le canapé devant la télé. Pour éviter de tels écueils, la règle est simple : votre enfant doit prendre l’habitude de garder le plus possible son dos droit et les épaules vers l’arrière.
Vérifiez en outre que le bureau sur lequel il effectue ses devoirs est à sa hauteur.
De bonnes habitudes pour le dos
N’hésitez pas à encourager votre enfant à faire du sport. L’activité physique, outre ses bénéfices multiples permet aussi de renforcer les muscles qui soutiennent le dos.
Une bonne façon de s’y prendre au plus tôt et de capitaliser pour un dos en pleine santé à l’âge adulte !
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Source
(1) Watson KD, Papageorgiou AC, Jones GT, et al. Low back pain in schoolchildren : occurrence and characteristics. Pain. 2002 ; 97 : 87–92.
Merci au Dr Charley Cohen, rhumatologue, ancien chef de clinique de la faculté de Médecine de Paris, et au Dr Stéphane Litrico, neurochirurgien au CHU de Nice et secrétaire de la Société française de Chirurgie Rachidienne (www.sfcr.fr).