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Le calendrier de vaccination chez le bébé

Publié le 13 septembre 2021 — 9 Min de lecture

SOMMAIRE

    Pourquoi faire vacciner son enfant ?

    Dès ses premiers jours de vie, le bébé est en contact permanent avec un environnement non stérile. Il touche des objets souillés et les porte à sa bouche, il interagit avec son entourage et il est pris dans les bras de nombreuses personnes (ses parents, les membres de sa famille, d’autres enfants, la personne en charge de sa garde…). Il est donc en contact avec de nombreux microbes (virus ou bactéries). Bien suivre le calendrier de vaccination chez le bébé permet de renforcer son système immunitaire et de le protéger contre certaines maladies.

    Pour construire et renforcer son système immunitaire

    Au cours de la grossesse, la mère transmet des anticorps à son fœtus. Mais après sa naissance, le bébé n’en reçoit plus et devient vite vulnérable. L’efficacité des anticorps transmis par sa mère diminue en effet mois après mois (même si l’allaitement maternel prend le relais, dans une certaine mesure). Pour se défendre, son organisme doit donc apprendre à produire lui-même des anticorps.

    Lorsqu’il commence sa vie en collectivité (crèche, garderie, école, centre de loisirs), le jeune enfant est rapidement exposé à plusieurs maladies infectieuses. Or, dès qu’il entre en contact avec des microbes, son organisme réagit en produisant des anticorps. Ainsi, au cours de ses premières années de vie, le jeune enfant développe et consolide progressivement son système immunitaire. Mais cette réaction naturelle n’est pas toujours suffisante : pour être protégé contre certaines maladies, l’enfant doit être vacciné (en suivant précisément les dates du calendrier de vaccination). Renseignée dans le carnet de santé du bébé, la vaccination est d’ailleurs obligatoire pour entrer en collectivité.

    Pour faire reculer certaines maladies aux conséquences graves

    Très contagieuses, certaines maladies infantiles peuvent avoir de graves conséquences chez le nourrisson, le bébé ou l’enfant de moins de 2 ans :

    • la rougeole peut engendrer des pneumonies et des infections du cerveau (encéphalites) ;

    • la coqueluche peut être à l’origine d’asphyxies chez le nouveau-né ;

    • une méningite à méningocoques ou à pneumocoques peut laisser de graves séquelles chez l’enfant de moins de 2 ans (elle peut parfois être mortelle) ;

    • la rubéole et les oreillons peuvent entraîner de graves complications chez le bébé et le jeune enfant.


    La généralisation de la vaccination a permis de faire reculer un certain nombre de maladies en France et dans le monde entier (la variole, la diphtérie et la poliomyélite, par exemple). Il est néanmoins indispensable de continuer à se faire vacciner contre ces maladies : certaines peuvent en effet être encore en circulation dans d’autres pays, et d’autres pourraient réapparaitre en cas d’arrêt de la vaccination.

    Comment fonctionne un vaccin ?

    Lorsqu’un microbe pénètre dans l’organisme, il se multiplie et provoque l’apparition de la maladie. L’agent pathogène peut également empoisonner l’organisme, en libérant des substances toxiques. Outil de défense performant, le système immunitaire permet au corps de se défendre contre les virus ou les bactéries. Certaines cellules de l’organisme reconnaissent des parties spécifiques de ces microbes : le système immunitaire réagit en produisant des anticorps.

    Le vaccin contient un microbe inoffensif (atténué, désactivé ou fragmenté). Le corps reconnaît ce microbe : le système immunitaire est activé sans qu’une véritable infection n’ait lieu. La maladie n’apparaît pas, mais le corps apprend à reconnaître le virus ou la bactérie : il libère des anticorps pour l’éliminer, et garde cette réaction en mémoire. S’il est de nouveau confronté à ce microbe, l’organisme sait immédiatement comment réagir et quels anticorps produire. Comme leur nom l’indique, les rappels des vaccins (indiqués dans le calendrier de vaccination du bébé) permettent de « rappeler » au corps comment reconnaître et lutter contre le microbe injecté.

    Avant d’être commercialisés, les vaccins sont soumis à de nombreuses exigences et contrôles stricts. Sans effets secondaires graves, certains peuvent présenter de simples effets indésirables (fièvre et douleurs). Pour en savoir plus, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin ou de votre pharmacien.


    Quel calendrier de vaccination chez le bébé ?

    Le calendrier des vaccinations du bébé est mis à jour chaque année par le Ministère de la Santé, après avis des experts de la Commission Technique des Vaccinations, de la Haute Autorité de santé. Les enfants nés après le 1er janvier 2018 doivent recevoir les 11 vaccins obligatoires en France. Ils les protègent contre la diphtérie, la poliomyélite, le tétanos, la rougeole, la rubéole, les oreillons, la coqueluche, l’Haemophilus influenza de type B, l’hépatite B, les infections à pneumocoque et à méningocoque de type C. Mais quand faire ses premiers vaccins au nouveau-né ?


    De 2 mois à 18 mois

    Les premières injections ont lieu à 2 mois. Le bébé doit alors recevoir la première dose du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, et les infections invasives à Haemophilus influenzae b. Il reçoit également la première dose du vaccin contre l’hépatite B (obligatoire depuis le 1er janvier 2018), et la première dose du vaccin contre les infections invasives à pneumocoques (obligatoire depuis le 1er janvier 2018).

    Deux mois plus tard (autour de 4 mois), le bébé reçoit la deuxième dose du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, et les infections invasives à Haemophilus influenzae b. Il est aussi vacciné avec la deuxième dose du vaccin contre l’hépatite B, et la deuxième dose du vaccin contre les infections invasives à pneumocoques.

    Lorsqu’il atteint l’âge de 5 mois, le jeune enfant reçoit sa première dose du vaccin contre les infections invasives à Méningocoque du sérogroupe C (vaccin obligatoire depuis le 1er janvier 2018).

    À 11 mois, l’enfant reçoit le premier rappel du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite, et les infections invasives à Haemophilus influenzae b. Il reçoit aussi le premier rappel du vaccin contre l’hépatite B et le rappel du vaccin contre les infections invasives à pneumocoques.

    À 1 an (12 mois), l’enfant reçoit la première dose du vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole). Il reçoit aussi la deuxième dose du vaccin contre les infections invasives à Méningocoque du sérogroupe C.

    Enfin, entre 16 et 18 mois, l’enfant reçoit la deuxième dose du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR).

    Et après ?

    À 6 ans, l’enfant reçoit le deuxième rappel du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite.

    Entre 11 et 13 ans, il reçoit le troisième rappel du vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la poliomyélite (avec des doses réduites de l’anatoxine de la diphtérie et de l’antigène de la coqueluche).

    Entre 11 et 14 ans, les filles et les garçons sont vaccinés contre le HPV (infections à papillomavirus humain). Le vaccin consiste en l’injection de 2 doses, espacées de 6 mois. Un rattrapage est possible entre 15 et 19 ans révolus, pour les jeunes filles et les jeunes garçons non vaccinés.

    Pour les personnes non vaccinées, un rattrapage du vaccin contre l’hépatite B est également possible entre 11 et 15 ans révolus. La vaccination consiste en une injection classique de 3 doses, ou en une injection de 2 doses, espacées d’au moins 6 mois (vaccin ENGERIX® B20 ?g).

    Plusieurs rappels ou rattrapages sont effectués après 18 ans :

    • la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et la poliomyélite : rappel à 25 ans, à 45 ans et à 65 ans, puis tous les 10 ans (le vaccin contient une dose réduite d’anatoxine diphtérique) ;

    • la coqueluche : un seul rappel à 25 ans si la personne n’a pas été vaccinée depuis 5 ans (rattrapage possible jusqu’à 39 ans), avec des doses réduites d’antigènes coquelucheux ;

    • les infections invasives à Méningocoque du sérogroupe C : rattrapage jusqu’à 24 ans avec une seule injection, pour les personnes non vaccinées ;

    • la rougeole, les oreillons et la rubéole : les personnes nées après 1980 doivent avoir reçu deux doses de vaccin trivalent (avec un délai minimum d’un mois entre deux doses) ;

    • la grippe : à partir de 65 ans, une injection par an est recommandée ;

    • le zona : une injection est recommandée chez les personnes âgées de 65 à 74 ans révolus (même en cas d’antécédent de zona).

    Le calendrier des vaccinations 2021 comprend également les recommandations vaccinales contre la COVID-19. Il est régulièrement mis à jour, avec les dernières recommandations de la Haute Autorité de santé.

    Les vaccins recommandés chez le bébé

    Certains vaccins sont simplement recommandés chez le bébé. Celui contre la tuberculose (BCG) est par exemple conseillé chez les enfants qui présentent un risque de développer la maladie (à partir de 1 mois).

    Les enfants âgés d’au moins 6 mois peuvent également se faire vacciner contre la grippe saisonnière, lorsqu’ils sont atteints de certaines maladies chroniques (respiratoires, cardiovasculaires, neuromusculaires, neurologiques, maladies du foie, de l’immunité, des reins ou du sang). Les nourrissons de moins de 6 mois qui présentent des facteurs de risque de grippe grave (cardiopathie congénitale, maladie pulmonaire, déficit immunitaire congénital…) peuvent aussi se voir administrer le vaccin (ainsi que leur entourage proche).

    Le vaccin contre l’hépatite A peut être administré dans certains cas, à partir de 12 mois. D’autres vaccins peuvent enfin être prévus, dans certaines situations particulières (méningites et septicémies à méningocoque, varicelle…).

    Comment préparer son enfant à la vaccination ?

    Pour aider votre bébé à dédramatiser le moment de la vaccination, vous pouvez l’informer en amont et lui parler de manière douce et calme. Votre enfant doit sentir que vous-même êtes en confiance, et pas stressé. Expliquez-lui pourquoi il doit se faire vacciner, demandez-lui de respirer calmement et de penser à des choses agréables.

    La vaccination du bébé est sans danger. Vous pouvez tenir votre bébé sur les genoux ou dans vos bras au moment du vaccin, avec l’accord de votre médecin. Allaiter ou faire boire de l’eau sucrée au bébé avant la vaccination permet également de le rassurer et de le mettre en confiance. Vous pouvez aussi lui donner son doudou ou une tétine.

    Après l’injection, pensez à le féliciter, à le prendre dans vos bras et à le consoler s’il pleure. Il oubliera en général très vite ce moment parfois désagréable !

    Sources :

    https://www.pharmaciengiphar.com/parents/sante-bebe/conseils-sante-bebe/vaccination-bebe-quel-age-et-quels-vaccins-obligatoires

    https://vaccination-info-service.fr/La-vaccination-au-cours-de-la-vie/Nourrissons-et-enfants-de-la-naissance-a-13-ans

    https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/comprendre-vaccination

    https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/vaccination/vaccins-obligatoires

    https://www.pasteur.fr/fr/centre-medical/vaccination/calendrier-vaccinal

    Le calendrier de vaccination chez le bébé

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