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Problème de respiration : les principales causes

Publié le 30 mai 2020 — 8 Min de lecture

SOMMAIRE

    Certaines personnes soufrent de problèmes respiratoires chroniques. Des détresses respiratoires répétées peuvent avoir pour conséquences un manque d’énergie, un risque de développer une maladie cardiovasculaire ou une dépression. Quelle que soit l’intensité du problème respiratoire, il est indispensable d’en identifier la cause. Zoom sur les principaux problèmes respiratoires recensés.

    Problème de respiration pendant la nuit

    Vous avez des problèmes de respiration avant de dormir ? La position allongée au moment de se coucher peut occasionner des difficultés à respirer pour certaines personnes. Durant le sommeil, le relâchement du corps et de ses différents muscles peut être à l’origine de l’apparition du syndrome d’apnées du sommeil.

    D'autre part, prendre l’habitude de respirer par la bouche en dormant peut parfois avoir des conséquences néfastes sur la santé en général. Chez les plus petits, la respiration buccale augmente le risque de malformation des cavités respiratoires et de la mâchoire.

    L’apnée du sommeil

    L’apnée du sommeil touche en général les personnes âgées de plus de 60 ans. Néanmoins, cette détresse respiratoire nocturne peut également être détectée chez certains enfants et jeunes adultes, notamment chez les personnes souffrant d’obésité.

    Alors pourquoi certaines personnes s’arrêtent-elles de respirer pendant plusieurs secondes durant leur sommeil ? Plusieurs causes ont été identifiées par les professeurs et chercheurs spécialisés dans les troubles du sommeil.

    L’apnée du sommeil est un terme généraliste qui regroupe deux types de détresse respiratoire :

    • le syndrome de l’apnée obstructive du sommeil (SAOS) ;

    • l’apnée du sommeil central.


    Le syndrome de l’apnée obstructive du sommeil est le type d’apnée du sommeil le plus répandu. Ce problème respiratoire est dû à un relâchement de la langue et des tissus mous des voies aériennes supérieures pendant le sommeil. Ce relâchement réduit le conduit des voies respiratoires : cette réduction provoque une diminution de la respiration (hypopnée) ou bien l’arrêt complet de la respiration pendant quelques secondes (apnée).

    Lorsque le cerveau commence à manquer d’oxygène, la personne peut se réveiller brutalement. Elle peut également se réveiller partiellement afin de dégager ses voies respiratoires, en stimulant de nouveau ses muscles et les tissus de ses voies aériennes. Le SAOS touche particulièrement les personnes souffrant d’obésité et les personnes âgées.

    Le problème respiratoire provoqué par l’apnée du sommeil central provient d’un dysfonctionnement des fonctions automatiques commandées par le cerveau. Le cerveau oublie tout simplement d’activer les mécanismes de la respiration durant le sommeil, pendant quelques secondes. Lorsque le cerveau commence à manquer d’oxygène, ce dernier envoie à nouveau l’ordre de respirer aux différents muscles permettant la respiration.

    L’apnée du sommeil touche de nombreuses personnes : 80 % d’entre elles ne seraient pas diagnostiquées.

    Ces apnées du sommeil peuvent se produire plusieurs fois par nuit, ce qui à terme provoque de nombreux effets secondaires comme :

    • un état de somnolence tout au long de la journée ;

    • des maux de tête ;

    • une certaine irritabilité ;

    • des troubles de la libido ;

    • etc.


    Chez certains patients, l’apnée du sommeil peut provoquer ou aggraver certaines pathologies comme le diabète, l’hypertension artérielle ou bien encore des troubles cardio-vasculaires.

    Aujourd’hui, plusieurs traitements sont proposés : rééducation pour apprendre à mieux respirer, dispositif de pression positive continue (masque à porter la nuit), intervention chirurgicale, mode de vie plus adapté (régime, réduction de la consommation d’alcool, etc.)…

    Respiration par la bouche

    Lorsque la saison du pollen arrive, de nombreuses personnes allergiques peuvent souffrir de sinus bouchés, provoquant des problèmes de respiration par le nez. En position allongée, les sinus ont tendance à enfler encore plus. La seule solution pour reprendre son souffle consiste alors à respirer par la bouche.

    Certaines positions (dormir sur le dos par exemple) augmentent également le risque de dormir la bouche ouverte. Cela a pour effet de provoquer le relâchement de la mâchoire et des ronflements conséquents.

    Respirer par la bouche le temps que les sinus se débouchent n’est pas un acte à proscrire en soi. Néanmoins, prendre l’habitude de respirer par la bouche la nuit peut entraîner de nombreux effets secondaires, dont une dégradation notable de la santé bucco-dentaire.

    En effet, respirer par la bouche entraîne un assèchement de celle-ci. Outre les désagréments qu’occasionne une bouche sèche, le manque de salive entraîne une augmentation des bactéries dans la bouche. La salive joue un rôle protecteur à l’égard de l’émail et des gencives. Dès lors, les personnes qui respirent par la bouche la nuit présentent un risque accru de caries et de problèmes gingivaux.

    Pour éviter ce problème respiratoire, les professionnels de la santé recommandent de dormir plutôt sur le côté. Bien aérer la chambre permet également de réduire la concentration de polluants et d’allergènes dans l’air, pouvant être à l’origine d’une inflammation des sinus.

    Respiration bloquée par le stress

    Le stress peut être à l’origine de nombreux symptômes, dont un problème de respiration pouvant mener à une détresse respiratoire. Ces problèmes respiratoires peuvent être traités à l’aide de méthodes simples et naturelles : pratiquer des exercices de relaxation permet par exemple de détendre les muscles à l’origine du processus de respiration.

    Pourquoi une crise d’angoisse bloque-t-elle la respiration ?

    La crise d’angoisse se manifeste souvent par un problème de respiration, au niveau des poumons. Elle peut entraîner une détresse respiratoire, avec la sensation de ne plus pouvoir gonfler ses poumons entièrement, de ne plus pouvoir respirer profondément. La personne stressée respire alors de manière saccadée, et l’angoisse de manquer d’air s’accentue.

    Le fait de ne pas pouvoir respirer profondément lorsque l’on est trop stressé provient de notre façon de respirer. En effet, la respiration en état de stress se fait au niveau du thorax. Cette respiration thoracique peut être restreinte par la présence des côtes qui limitent le gonflement du haut des poumons. La possible contraction musculaire due à un état de panique n’aide en rien à la libération de la respiration profonde.

    Les solutions pour reprendre son souffle en état de stress

    Maîtriser son souffle et son débit respiratoire est une méthode de relaxation très connue pour réduire le stress. Puisque la respiration a tendance à s’accélérer et à se recentrer sur le haut des poumons pendant une crise d’angoisse (respiration thoracique), il faut s’efforcer de respirer en privilégiant le gonflement du bas des poumons. Pour cela, la respiration doit partir du ventre et non des côtes.

    Inspirer en gonflant en premier le ventre, puis les poumons, permet de régler le problème et de retrouver facilement une respiration profonde. La respiration abdominale favorise également la sécrétion d’endorphines, pour revenir à un état de quiétude plus rapidement.

    Respirer par la bouche : une mauvaise habitude

    La respiration buccale semble anodine. Néanmoins, lorsqu’elle est mémorisée par le cerveau comme un automatisme respiratoire, elle peut être à l’origine de nombreuses conséquences négatives, notamment chez les plus petits.

    Pourquoi respire-t-on par la bouche ?

    Les allergies saisonnières et les pathologies occasionnelles concernant la voie ORL (rhume, sinusite, etc.) peuvent pousser à respirer par la bouche. Lorsque la respiration buccale reste limitée dans le temps, il n’y a pas lieu de s’inquiéter.

    Néanmoins, la respiration par la bouche peut devenir un automatisme chez certains (en cas de problèmes respiratoires récurrents par exemple). Chez les plus petits, cet automatisme (respirer par la bouche en cas de nez bouché) peut subsister après un rhume ou tout autre problème respiratoire. Cette mauvaise habitude doit être corrigée rapidement, que ce soit chez l’adulte ou l’enfant.

    Quels sont les risques à respirer par la bouche ?

    La respiration buccale entraîne plusieurs effets indésirables :

    • une perturbation du sommeil profond, qui entraîne à son tour fatigue et manque de concentration durant la journée ;

    • un mauvais refroidissement du cerveau en l’absence d’une respiration nasale, qui peut provoquer des sueurs et des agitations nocturnes ;

    • un risque accru de problèmes bucco-dentaires ;

    • une augmentation des pathologies ORL (angine, otite, rhume…) : ouverte, la bouche absorbe un grand nombre de bactéries ;

    • une mauvaise croissance du nez et de la mâchoire supérieure chez les jeunes enfants : le nez n’est pas assez sollicité dans le processus de respiration.


    Pour ces différentes raisons, il est essentiel de corriger le réflexe de respiration buccale, notamment chez les enfants en pleine croissance.

    Comment ne plus respirer par la bouche ?

    Lorsqu’aucun problème respiratoire d’ordre physiologique ne s’oppose à ce que vous respiriez correctement par le nez, vous devez rééduquer votre cerveau à respirer à nouveau par le nez. Pour cela, vous pouvez vous tourner vers un orthophoniste : ce professionnel peut vous réapprendre à bien positionner votre langue et à bien respirer par le nez.

    Lorsque la respiration buccale a lieu pendant le sommeil, le port de gouttières peut également aider au bon positionnement de la langue, favorisant ainsi la respiration nasale. Les gouttières peuvent aussi stopper le réflexe de succion de pouce ou de tétine chez les enfants. En effet, ce réflexe de succion peut accroître le réflexe de respiration buccale.

    Pour aller plus loin, lire aussi:

    La respiration sifflante : quand faut-il s’inquiéter ?

    L’apnée du sommeil : causes, risques et traitements

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