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La Bronchopneumopathie Chronique Obstructive

Publié le 01 novembre 2012 — 3 Min de lecture

SOMMAIRE

    Les premiers symptômes de la Bronchopneumopathie Chronique Obstructive

    Essoufflement à l'effort (dyspnée), toux grasse, crachats, sont les caractéristiques d'une bronchite chronique. Ces signes doivent conduire le fumeur à consulter car, en évoluant, la maladie va devenir un véritable handicap, réduisant les activités quotidiennes en raison de l'essoufflement, nécessitant des hospitalisations, allant même jusqu'à une insuffisance respiratoire chronique ou aigüe avec mise sous oxygène en permanence ou au long cours.

    Les femmes aussi sont concernées par la BPCO

    Avec un tabagisme féminin de plus en plus répandu, les femmes ne sont pas épargnées par la BPCO mais, paradoxalement, elles semblent ignorer la dangerosité du tabagisme et c'est parce qu'elles minimisent les premiers symptômes, (toux et expectorations matinales), que la maladie s'installe.
    Résultat : c'est seulement un tiers des personnes atteintes de BPCO qui sont diagnostiquées, le plus souvent trop tardivement.

    Bronchopneumopathie Chronique Obstructive : le dépistage est essentiel

    Pour détecter plus précocement la BPCO, un seul moyen : la mesure du souffle. C'est un dépistage indolore qui s'effectue chez le médecin ou chez votre pharmacien, avec un petit appareil simple : le débitmètre de pointe (peak-flow).

    Des explorations fonctionnelles respiratoires plus précises pourront être réalisées par un spécialiste (pneumologue).

    Comment éviter la BPCO ? Simple : ne pas fumer !

    C'est, le plus souvent, le tabac qui est le principal responsable de la BPCO : en irritant la muqueuse des bronches, il provoque un épaississement de leur paroi d'où une diminution du souffle due à leur rétrécissement.
    Lorsque la maladie est présente, et pour éviter qu'elle ne s'aggrave, l'arrêt du tabac est nécessaire pour empêcher la dégradation de la fonction respiratoire.
    D'autres mesures préventives peuvent s'avérer nécessaires : traitement de foyers d'infections chroniques (sinus par exemple), vaccination contre la grippe chaque année, vaccination contre le pneumocoque tous les 4 ans.

    Les traitements de la BPCO

    Après l'arrêt du tabac, les bronchodilatateurs sont indiqués en cas d'essoufflement. Ces médicaments, administrés surtout par voie inhalée, dilatent les bronches pour améliorer le passage de l'air.
    Les corticoïdes (par voie inhalée) peuvent également être prescrits pour diminuer l'inflammation des bronches.
    Au stade de l'insuffisance respiratoire, l'oxygénothérapie s'avère indispensable (le malade est équipé d'un matériel fixe à son domicile, avec, si nécessaire, de l'oxygène en bouteilles portables afin de permettre au patient de se déplacer).
    Enfin, le ré-entraînement à l'effort est utile dans de nombreux cas.

    Vrai ou faux ?

    • C'est normal pour un fumeur de tousser et cracher le matin.

    FAUX : ce sont les premiers signes d'une irritation des bronches qui annoncent la survenue de la BPCO.

    • Je tousse, donc je prends des sirops contre la toux.

    FAUX : il faut traiter la cause. Ces médicaments sont le plus souvent inefficaces en cas de BPCO et aggravent la maladie en empêchant l'évacuation des sécrétions ce qui augmente l'essoufflement.

    • Je suis essoufflé, c'est sûrement le cœur.

    FAUX : c'est la BPCO qui est la cause la plus fréquente de l'essoufflement des fumeurs.

    La Bronchopneumopathie Chronique Obstructive

    3 Min de lecture