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Rhinite allergique : Printemps, tous aux abris ?

Publié le 29 février 2012 — 4 Min de lecture

SOMMAIRE

    Les fleurs bourgeonnent, les oiseaux gazouillent allègrement… Les mines renfrognées de l’hiver s’éclairent face au réveil de la nature. Pourtant, vous ne participez pas à l’euphorie générale… Vous faites peut-être partie des 25 % de Français qui souffrent de rhinite allergique, plus communément appelée « rhume des foins » lorsqu’elle est liée à la présence de graminées.

    Rhume des foins : saisons à haut risque

    Si le printemps est souvent assimilé à la reprise en force des allergies, l’air est cependant chargé de pollens pratiquement toute l’année !

    • De février à juin, ce sont les arbres qui sont à pointer du doigt : bouleau, aulne, noisetier...

    • D’avril à octobre, les graminées : gazon, foin, seigle, blé, maïs.

    • De juillet à septembre, les herbacées.

    • Quant à la période préférée des acariens, c’est la fin de l’automne.

    Rhinite allergique : késaco ?

    À la base de la rhinite allergique, la muqueuse de votre nez. Véritable usine de filtration, celle-ci passe au peigne fin les 20.000 litres d’air qui traversent chaque jour votre nez afin de recaler les éventuels intrus avant leur entrée dans l’organisme.

    Dans le cas de la rhinite allergique, la muqueuse prend des substances inoffensives comme le pollen, les acariens, les moisissures ou encore les poils d’animaux, pour des intrus et donne l’alerte.

    Le plan d’urgence est alors déclenché : la muqueuse nasale s’enflamme, gonfle et produit du mucus en abondance qui capture les intrus. Ensuite, les poils de votre nez poussent le tout vers le pharynx (la gorge) afin qu’il soit expulsé.

    Rhinite allergique : au quotidien

    Démangeaisons, éternuements, nez qui coule…? Voilà les principaux symptômes de la rhinite allergique. Elle peut en outre s’accompagner d’une conjonctivite, allergique elle aussi (yeux rouges et larmoyants).

    Ces manifestations sont le résultat de la libération par l’organisme d’histamine, un médiateur chimique impliqué dans la réponse immunitaire et l’inflammation.

    Si la réaction allergique se limite à quelques éternuements pour certains, chez d’autres elle gâche réellement le quotidien : maux de tête, fatigue, altération du sommeil à cause d’un nez complètement bouché…?

    Si l’allergie bouscule votre vie voire vous empêche de réaliser certaines activités, vous souffrez probablement d’une rhinite sévère. Heureusement, ces symptômes ne sont pas une fatalité !

    À bas les allergènes !

    Pour lutter contre les allergies, commencez par éviter d’être en contact avec les substances qui irritent votre organisme.

    • Allergique aux chats ? N’en adoptez pas !

    Et si vous devez absolument rendre visite à votre grand-tante qui ne se sépare jamais de ses matous, prévoyez des antihistaminiques, médicaments qui inhibent les effets de l’histamine, plutôt que trois paquets de mouchoirs !

    Prenez-en avant, pendant et après la visite.

    • Allergique aux acariens ? Faites-leur la guerre !

    Quelques règles simples permettent d’éradiquer ces petits squatteurs, particulièrement friands de chaleur et d’humidité.

    • Ne chauffez pas trop votre domicile.

    • Aérez bien et quotidiennement.

    • Quand vous vous levez, repoussez votre couette au bord du lit pour l’aérer plutôt que de la laisser bien chaude pour vos petits invités.

    • Passez régulièrement l’aspirateur dans les moindres recoins, avec des filtres spéciaux retenant les acariens.

    • Bannissez moquettes, tapis et doubles rideaux, ce sont de véritables nids à acariens.

    • Lavez votre literie à 60 degrés. Tout comme les taches, ils n’y résistent pas !

    Pollens : armez-vous !

    Impossible par contre d’éviter le pollen ! Ces particules infimes se trouvent partout dans l’air que vous respirez. Faut-il pour autant s’enfermer à double tour au printemps ? Bien sûr que non !

    Il faut continuer à vivre, sortir, se promener… Mais n’attendez pas le millième éternuement pour réagir. Un allergologue peut, par exemple, vous recommander la prise d’antihistaminiques pendant toute la période critique, de corticoïdes sous forme nasale pour calmer l’inflammation de la muqueuse du nez ou encore un collyre antiallergique à instiller directement dans l’oeil.

    Pollens : restez en alerte !

    Les moments « à risque » dépendent du type d’allergie dont vous souffrez, mais également de la météo !

    Rendez-vous sur www.pollens.fr, le site du Réseau National de Surveillance Aérobiologique (RNSA) qui étudie constamment le contenu de l’air.

    Inscrivez-vous et recevez par mail des alertes personnalisées sur le seuil de risque dans votre région.

    Le conseil de votre pharmacien GIPHAR

    Antihistaminique, soporifique ?

    Peur de piquer du nez si vous prenez des antihistaminiques ? Optez pour les médicaments de dernière génération qui ne provoquent ni somnolence ni la désagréable sensation de bouche pâteuse.

    Demandez conseil à votre pharmacien !

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    Source
    Merci au Dr Marion Verdaguer, pneumologue allergologue au CHU de Poitiers.

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