Qu'est-ce qu'un AVC ?
L’AVC est ce qu’on appelait autrefois attaque d’apoplexie. Il se manifeste par une perte de connaissance, accompagnée d’un arrêt partiel ou complet des fonctions cérébrales, ou encore une perte de conscience suivie du décès.
Dans à peu près 80 % des cas, il s’agit d’une ischémie, l’obstruction d’un vaisseau cérébral, dans 20 % des cas, il s'agit d’une hémorragie.
Le salut, dans la crise aiguë, passe évidemment par la prise en charge la plus rapide possible (il faut appeler immédiatement les secours, pompiers ou Samu) ; dans ce domaine, des progrès ont été faits.
Après la crise, restent malheureusement les séquelles. L’AVC demeure la première cause de handicap en France. Handicap neurologique qui a des conséquences sur le plan moteur et/ou intellectuel.
Comment récupérer au mieux ses facultés après un AVC ?
C’est le sujet sur lequel s’intensifient les recherches. C’est ainsi qu’une équipe de chercheurs français a étudié l’effet de la fluoxétine, molécule de base d’antidépresseurs comme le Prozac, sur la récupération post-AVC.
Effets qui se sont révélés positifs, comme le montrent les résultats de l’étude menée sur des patients ayant fait un AVC d’origine ischémique, récemment publiés sur le site de « The Lancet Neurology ».
Les patients traités avec la fluoxétine « ont une récupération neurologique supérieure à celles qui ont pris le placebo » indique le Pr François Chollet, en charge de l’étude.
Par exemple, 23 % des patients traités ont pu retrouver leur indépendance à la marche contre 7 % dans le groupe placebo. Reste à savoir par quels mécanismes le médicament agit ainsi.
Il y a beaucoup d’autres recherches dans ce domaine :
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stimulation magnétique transcranienne,
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injection de HDL (le bon cholestérol),
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thrombolyse...
Comment prévenir un AVC ?
Mais si les solutions thérapeutiques avancent, la prévention reste essentielle. Mieux vaut prévenir...
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L’AVC est le plus souvent lié à l’hypertension artérielle. Surveillez régulièrement votre tension, soit en consultation, soit en pratiquant une automesure régulière avec un tensiomètre (au bras ou au poignet) que vous proposera votre pharmacien. Les modèles dont il dispose sont tous aux normes CEE et offrent toutes les garanties de fiabilité.
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D’autres facteurs entrent en jeu dans le risque d’être frappé par un AVC. En tout premier lieu le tabagisme. Qu’attendez-vous pour enfin dire adieu à cette dépendance, avec l’aide de votre pharmacien ?
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Autre facteur de risque, le surpoids. Veillez à ne pas prendre de poids, grâce à une alimentation équilibrée et éventuellement quelques compléments alimentaires adaptés à demander à votre pharmacien.
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Enfin, d’autres maladies spécifiques comme l’hypercholestérolémie peuvent être en cause, elles doivent être prises en charge.
Source
Le Figaro. Site : http://www.lefigaro.fr/