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Antihistaminiques : gare à la somnolence !

Publié le 23 juin 2014 — 2 Min de lecture

SOMMAIRE

    Vous souffrez de rhume des foins, d’allergies aux acariens ou aux poils de chats ? Vous n’êtes alors sans doute pas sans savoir que les antihistaminiques peuvent provoquer de la somnolence. Ces médicaments utilisés pour soulager les symptômes liés à l’exposition à un allergène peuvent en effet être sédatifs.

    Effet secondaire : somnolence et perte de vigilance

    Tout le monde ne réagit toutefois pas de la même façon à la prise d’un antihistaminique. Si certains piquent du nez à la première occasion après avoir avalé un comprimé, d’autres ne ressentent pas cet effet secondaire. Une diminution de la vigilance survient toutefois dans la quasi-totalité des cas. Celle-ci peut alors avoir un impact sur la productivité au travail ou à l’école pour les enfants.
    Il est d’ailleurs déconseillé après avoir pris un antihistaminique de conduire (particulièrement sur l’autoroute) ou de pratiquer des activités à risque, comme du travail monotone sur une machine dangereuse.

    Des antihistaminiques moins sédatifs

    On distingue cependant deux types d’antihistaminiques : ceux de première et ceux de seconde génération.

    • Les anciennes molécules passent plus facilement dans le cerveau et peuvent dès lors agir sur le centre du sommeil et induire une somnolence. Elles peuvent également avoir d’autres effets : stimuler l’appétit ou diminuer les performances psychomotrices par exemple.

    • Les antihistaminiques de seconde génération ne pénètrent par contre pratiquement pas dans le cerveau. Ils provoquent donc beaucoup moins de somnolence, voire quasiment pas du tout. Quelles sont ces molécules ? La lévocétirizine, la desloratadine, la fexofénadine, la bilastine, la rupatadine… N’hésitez pas à privilégier ces solutions, surtout si vous êtes sujet à la somnolence. Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien en cas de doute !

    Antihistaminique : des conseils contre la somnolence

    Prendre l’antihistaminique de première génération le soir avant de se coucher peut aider à contourner la somnolence et à améliorer le sommeil si celui-ci est perturbé par les manifestations allergiques. Les effets sédatifs peuvent toutefois perdurer après le réveil.
    Il est également conseillé d’éviter d’associer antihistaminiques et consommation d’alcool ou de benzodiazépines . Ces produits ont également un effet sédatif et accentuent donc la somnolence.

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    Source
    Merci au Pr Charles Pilette, Responsable du Centre de l'Allergie des Cliniques universitaires Saint-Luc à Bruxelles et au Pr Philippe Devillier, Responsable du Laboratoire de pharmacologie pulmonaire à l’Hôpital Foch à Suresnes.

    Antihistaminiques : gare à la somnolence !

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